Aujourd’hui je vous emmène à la rencontre de Mylène Gouvion, une chef d’entreprise et blogueuse de la région grenobloise. Elle tient le blog Cuisine & Vanity, dirige une agence de communication et marketing culinaire, est régulièrement sollicitée par les médias pour ses talents et ses conseils, bref elle est sur tous les fronts. Une femme comme je ne serai jamais : un couteau suisse branché sur le 220 ! Originaire d’Annecy (pas loin du couteau suisse), Mylène Gouvion se définit elle-même comme hyperactive et constamment dans l’action. J’étais curieuse d’en savoir un peu plus sur cette femme qui sourit invariablement à la vie. Une vie qui ne l’a pourtant pas épargnée, loin de là, mais qu’elle remercie chaque jour en la dévorant par tous les bouts. Et ça passe par la cuisine bien sûr !
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Le Formica, c’était formidable… et made in France
On a tous en tête de ces objets, souvenirs ou émotions qui parfois font consensus au sein d’une population ou d’une génération. J’ai déjà cité le fameux couteau électrique Moulinex dans un article sur le réveillon et j’y reviendrai certainement plus en détails prochainement. Je place le Formica® aussi dans cette catégorie. Nous avons tous été marqués par cette matière, ces couleurs. Ringard pour les uns, vintage ou tendance pour les autres, bon marché pour tout le monde, il me semblait évident de le mettre à l’honneur dans ce blog. Et pourtant, en me penchant sur l’histoire de ce matériau si courant dans nos cuisines pendant plus de trois décennies, je ne pensais pas visiter à ce point notre patrimoine, et feuilleter autant notre histoire sociétale, notre monde économique et même culturel.
Ortillopitz, la maison basque
Quand on a un esprit et des yeux de coquina, vous pensez bien que ce ne sont pas quelques jours de vacances qui vont venir à bout de ses vices. Chassez le naturel, il revient au frigo galop !
En vadrouille en plein Pays Basque, à quelques encablures de l’Espagne, j’ai eu la chance de visiter une maison basque typique du XVIIe siècle.
Ortillopitz se trouve à Sare dans les Pyrénées-Atlantiques, c’est à une dizaine de kilomètres de Saint-Jean-de-Luz dans les terres. Ici la visite est forcément guidée, ce qui permet d’en apprendre autant sur la vie des habitants de la maison que sur les coutumes, traditions et modes de vie des basques.
Revue de presse #2
Mise à jour, le 9 septembre 2015
Et voilà, j’ai passé un moment très agréable en compagnie de Michèle Caron à France Bleu Isère. Nous avons parlé du blog pendant 30 minutes, en mettant l’accent sur les articles qui évoquent plus particulièrement le patrimoine isérois.Je vous remercie tous du fond du coeur pour vos encouragements et vos compliments à l’occasion de cette expérience médiatique !
Pour celles et ceux qui n’ont pas eu la possibilité d’entendre l’émission en direct, ou les artistes qui veulent sampler « De Coquina Rerum » ;-), voici la captation audio :
Voyage au bout de la cuisine : rencontre avec Céline Mennetrier
Quand on décide de s’assumer comme blogueuse, on a tout d’un coup une rangée de spots façon Stade de France qui se greffe à la place des yeux, braquée en direction des autres blogs. Et évidemment, dans la lumière vive, on ne voit que ce qu’on n’a pas. Mais comment font-elles ? Je n’y arriverai jamais ! Mais qui ça intéresse mes délires ? L’informatique c’est compliqué… Moi vivante y’aura jamais de pub pro-régime ou anticellulite !
Beaucoup de questions, peu de certitudes, et à coup sûr énormément d’émotions !
Mes spots à moi m’ont fait découvrir le blog www.artichautetcerisenoire.fr
Un blog de cuisine, bien écrit, avec de belles photos, et une vraie personnalité. Cette personnalité c’est Céline Mennetrier. Céline est avant tout auteur culinaire, et le blog est venu en complément et en soutien à ses livres*.
Revue de presse #1
Comment dire…
La première fois ça doit faire toujours un peu bizarre, c’est sûr.
Maintenant que la surprise est passée, si je ne partage pas ça avec vous, avec qui je pourrais ?
Je viens en effet de recevoir une volée d’encouragements et d’ondes positives de la part d’Isère Culture, le portail culturel du Département.
Un post sur leur page Facebook, un tweet bien envoyé, et hop, mes chevilles de Coquina ne savent plus dans quelle casserole se mettre ! Continue reading
Au cœur du château de Vizille, une grande cuisine au service du pouvoir
J’aime bien aller à Vizille en cette saison. Je prends la route d’Uriage-lès-Bains et je suis tout de suite dépaysée ; par rapport à ma vallée j’entends. En plus, quand on s’approche de Vizille, vers Vaulnaveys-le-Haut, ça sent l’ail des ours. Alors c’est là que j’ouvre les fenêtres de ma voiture et que je profite de cette odeur familière qui me rappelle mon enfance à l’orée d’un bois.
Contre-sens, tout contre #1* : La cuisinière du radeau de la Méduse
Il est des événements de l’histoire pour lesquels on ne sait pas trop s’il faut tout savoir, tout raconter, ou au contraire tout faire pour oublier. Parce qu’on sait que ce que l’on va apprendre ne va pas nous plaire, mais pas du tout. Mais vous savez bien que quand on en est là, soit on en sait trop, soit pas assez. Le cerveau n’efface pas l’information même minime, le point d’interrogation en liberté. Quand on dit à un enfant « ne regarde pas là » c’est évidemment plus fort que lui. C’est comme le coup de la pomme, l’interdiction, la punition, et patati et patata, de toute façon à la fin c’est toujours la femme qui trinque. Bon je m’égare. Quoique
Le radeau de la Méduse pour moi c’est ça. Je savais, en gros, que le tableau de Géricault provenait d’une histoire vraie, que cette histoire ne valorisait pas franchement l’humanité, mais sans savoir vraiment pourquoi. Ça faisait longtemps que j’avais envie de connaître les tenants et les aboutissants de cet épisode tragique. Continue reading
Hector Berlioz, du flageolet à l’Opéra : tout un programme, en cuisine aussi !
Quand on vous dit « Berlioz », vous pensez quoi là tout de suite ? Les plus calés sauront citer son art, son talent, peut-être même quelques œuvres, musicales ou littéraires.
Les plus pragmatiques (et anciens !) se rappelleront du vieux billet de 10 francs.
Moi quand j’entends « Berlioz », je ne peux pas m’empêcher en plus de voir Stanislas Lefort et Méphistophélès dans la grande salle de l’Opéra de Paris. La fameuse scène de La Grande Vadrouille, Louis de Funès en chef d’orchestre qui dirige La Marche Hongroise, extraite de la Damnation de Faust. Et sa réponse à ceux qui perturbent son travail :
« Je ne veux personne dans la salle lorsque je travaille, je ne veux que Berlioz, et moi. »
On arrive à Berlioz par le chemin qu’on veut, l’important étant d’y arriver, non ? Continue reading