Il est des événements de l’histoire pour lesquels on ne sait pas trop s’il faut tout savoir, tout raconter, ou au contraire tout faire pour oublier. Parce qu’on sait que ce que l’on va apprendre ne va pas nous plaire, mais pas du tout. Mais vous savez bien que quand on en est là, soit on en sait trop, soit pas assez. Le cerveau n’efface pas l’information même minime, le point d’interrogation en liberté. Quand on dit à un enfant « ne regarde pas là » c’est évidemment plus fort que lui. C’est comme le coup de la pomme, l’interdiction, la punition, et patati et patata, de toute façon à la fin c’est toujours la femme qui trinque. Bon je m’égare. Quoique
Le radeau de la Méduse pour moi c’est ça. Je savais, en gros, que le tableau de Géricault provenait d’une histoire vraie, que cette histoire ne valorisait pas franchement l’humanité, mais sans savoir vraiment pourquoi. Ça faisait longtemps que j’avais envie de connaître les tenants et les aboutissants de cet épisode tragique. Continue reading