Hector Berlioz, du flageolet à l’Opéra : tout un programme, en cuisine aussi !

Quand on vous dit « Berlioz », vous pensez quoi là tout de suite ? Les plus calés sauront citer son art, son talent, peut-être même quelques œuvres, musicales ou littéraires.
Les plus pragmatiques (et anciens !) se rappelleront du vieux billet de 10 francs.

berlioz_10francsMoi quand j’entends « Berlioz », je ne peux pas m’empêcher en plus de voir Stanislas Lefort et Méphistophélès dans la grande salle de l’Opéra de Paris. La fameuse scène de La Grande Vadrouille, Louis de Funès en chef d’orchestre qui dirige La Marche Hongroise, extraite de la Damnation de Faust. Et sa réponse à ceux qui perturbent son travail :

« Je ne veux personne dans la salle lorsque je travaille, je ne veux que Berlioz, et moi. »

On arrive à Berlioz par le chemin qu’on veut, l’important étant d’y arriver, non ? Continuer la lecture

Vous c’est biscotte/salade, moi c’est Livarot/Beaujolais.

Alors oui, là c’est sûr, je risque de me fâcher avec mon public Télérama, de rater l’interview de Jean d’Ormesson que j’espérais tant décrocher un de ces jours (autant qu’un rire de Michel Onfray, c’est vous dire), de décevoir mes amis bobos (ah si, on en a tous !) qui ne me regarderont plus jamais pareil, mais tant pis, je fais mon coming out : j’aime les films de Louis de Funès. Continuer la lecture

Aristide Bergès cuisine la houille blanche et sert des pâtes… à papier

Depuis que j’ai imaginé ce blog, je ne regarde plus les endroits que je visite de la même façon. Alors quand je vais dans un musée qui s’appelle « maison », je me dis tout de suite : « OK, où est la cuisine ? ». Et je suis curieuse de savoir tout ce qui a pu se passer dedans. Pas vous ? Tant pis, je vous le dirai quand même, na ! Allez c’est parti. Cette semaine je vous emmène au Musée de la Houille Blanche qui se trouve dans la Maison Bergès à Lancey.

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Hommage à la cuisine en dessins. Et inversement.

Depuis le 7 janvier dernier on assiste à une espèce de contribution nationale autour de la liberté d’expression, du droit à la caricature et à la satire. Telle une Idéfix, tout le monde recherche les précurseurs et on entend à juste titre beaucoup parler de Voltaire. Nul doute que ça le ferait bien marrer, le vieux Fran-co-quin !
Je ne dis pas que Voltaire Iznogoud, au contraire, mais j’ai aussi en mémoire le message de Victor Hugo Pratt dans ce poème tiré des Châtiments : Sonnez, sonnez toujours, clairons de la pensée. Continuer la lecture

Chem cheminée, chem cheminée, chem chem chérie !

frisechemineeOn a vu dans un précédent article combien la découverte du feu avait été essentielle dans l’apparition de notre cuisine d’aujourd’hui. D’abord sur un plan sanitaire, nous permettant de manger des aliments plus variés, cuits, conservables, transportables, etc. Mais aussi sur un plan sociétal, nous obligeant à nous rassembler en un lieu pour en bénéficier ensemble et partager ses vertus de survie. La cohabitation et la convivialité en sont nées, avec plus ou moins de bonheur. Une autre invention va constituer une découverte majeure dans cette histoire : la cheminée*. Continuer la lecture

Ce soir c’est réveillon : the place to be, c’est en cuisine !

Comment ne pas parler de la cuisine en ce jour de réveillon ? Je pense à vous qui, en ce dernier jour de l’année, allez passer un temps plus ou moins long, plus ou moins volontairement, plus ou moins seul(e) dans cette pièce racontée au fil des pages de ce blog. Ce soir je vous imaginerai, chacun dans son rôle, chacun dans son rapport à la cuisine. Et encore une fois cela en dira beaucoup de vous. Continuer la lecture

Francis, l’homme qui roule sur l’eau

Je suis ravie d’inaugurer cette rubrique avec la rencontre de Francis Lamotte. Il vit dans le Grésivaudan, nous sommes quasi voisins, mais la tête et le cœur de Francis sont toujours en préparation d’ailleurs. Il me reçoit chez lui pour me raconter, entre autre, son tour du monde à moto. J’étais curieuse d’entendre ses anecdotes de cuisines de par le monde… Continuer la lecture

Avis de recherche

Pour un prochain article, je recherche une pièce de théâtre anglaise :
« La Cuisine » d’Arnold Wesker
La dernière édition chez Gallimard n’est plus disponible, et ma bibliothèque locale ne l’a pas en rayon. Si jamais cette pièce trône quelque part autour de vous, j’accepte tout prêt, don, et autre crowdbooking ;-). Merci !

Je reviens vite, j’ai rencontré un citoyen du monde qui veut inverser la tectonique des plaques…

La douleur faite [aux] femmes

Il y a quarante ans l’Assemblée Nationale française votait la loi Simone Veil, qui dépénalise et encadre l’avortement dans notre pays. Il ne s’agissait pas d’inciter ou de banaliser, mais simplement de ne plus ajouter de drame à ce choix (si l’on considère que cela peut en être un) toujours douloureux et tragique.

En tant que lieu de vie, longtemps pièce unique d’une habitation, la cuisine fût aussi le théâtre de ces « affaires de femmes ». Parce qu’on y trouvait le feu, pour faire bouillir de l’eau, une table, des instruments tristement utiles dans ces cas-là, mais aussi parce que cela reste une histoire de femmes ; les témoignages poignants sur ces « avortements de cuisine » ne sont pas rares. Continuer la lecture

En cuisine Simon !

Je vous propose de jeter un regard coquina sur la série Mentalist. Vous allez voir que la cuisine y joue un rôle important et récurrent, et pas seulement parce que le héros principal est interprété par un acteur australien du nom de Simon Baker*.

Synopsis non officiel et subjectif

Patrick Jane a un passé d’escroc polymorphe. Après avoir été formé dans un cirque, il a une première partie d’existence pendant laquelle il profite de ses talents indéniables qui lui permettent de gagner sa vie en arnaquant des personnes crédules ou vulnérables : il est tour à tour magicien, médium, hypnotiseur, mage, etc. Il est surtout fin observateur du comportement humain, des gestes ou mimiques qui trahissent, profondément sûr de lui et sans gêne. Continuer la lecture