Ça faisait longtemps, hein ? Vous m’avez manqué…
L’histoire du jour est très particulière pour moi, car c’est en l’entendant il y a quelques semaines qu’une étincelle est née là, juste derrière mes yeux (certains parlent de cerveau) ; puis cette étincelle a bien grandi, jusqu’à rallumer les fourneaux de ce blog si longtemps délaissé (pour de multiples raisons, bonnes et moins bonnes, la vie quoi).
Cette histoire, c’est celle des produits et de la marque Le Crétin des Alpes, par un de leurs créateurs Yann d’Ascoli. Quand Yann raconte l’histoire du Crétin des Alpes, il capte l’attention avec une grande facilité, et si l’aventure et ses rebondissements suivent le fil de son récit, on comprend très bien que dans sa tête il a déjà 3 chapitres d’avance ! C’est le point commun à beaucoup de passionnés. Mais si j’en parle ici, c’est avant tout parce qu’un détail a attiré mon attention : une phase essentielle de la création du Crétin des Alpes s’est déroulée dans une cuisine…
Tag Archives: patrimoine
Chez le Pèr’Gras, l’ancienne cuisine veille au grain
Chez le Pèr’Gras, c’est une véritable institution à Grenoble. Perché sur les hauteurs de la Bastille, le restaurant gastronomique contemple, observe avec un regard à la fois détaché et bienveillant la capitale des Alpes. Au-delà d’une seule situation stratégique, l’histoire de l’établissement et celle de la ville se côtoient et se nourrissent depuis maintenant 120 ans.
Témoin privilégié et préservé ayant vu grandir 5 générations de Gras et autant de grenoblois, l’ancienne cuisine est encore aujourd’hui une pièce essentielle dans l’établissement. Avec ce petit détail en plus : elle a conservé son aménagement de 1959, année de création du restaurant actuel.
Revue de presse #4 : série patrimoine et cuisine dans le Dauphiné Libéré
« Quand l’histoire passe à table »
À partir d’aujourd’hui le Dauphiné Libéré me fait l’honneur de mettre en avant mon travail. Chaque lundi, pendant tout l’été, les lecteurs pourront retrouver une visite de cuisine iséroise dans les pages loisirs du journal. Aujourd’hui : le château de Sassenage.
Merci beaucoup à eux !
Virieu, la forteresse tranquille
Aujourd’hui je vous emmène dans le nord-Isère, dans ce que les gens d’ici appellent « les terres froides ». C’est une réalité, le climat y est sévère, mais c’est aussi pour les yeux un régal de couleurs au fil des saisons. Les monts y sont bien moins hauts et bien plus doux que du côté de ma vallée, alors j’en profite aussi pour rééduquer mon regard à l’horizon lointain… C’est à la faveur de ce paysage préservé que toute la majesté et la puissance du Château de Virieu s’impose au détour d’un virage. Une brèche dans l’espace-temps. Une déconnexion consentante s’impose ; ça tombe bien parce que ça fait déjà un petit moment que le portable a démissionné .
Au Château du Touvet, on n’est pas à court de jardins secrets
Ah le Château du Touvet, quelle splendeur ! En pleine vallée du Grésivaudan, à quelques encablures de la Savoie, c’est un bijou à fleur de Chartreuse qui trône en tête à tête avec la chaîne de Belledonne. Qui est le plus grand ? Personne n’a jamais osé répondre. La machine à remonter le temps fait effet dès qu’on empreinte l’immense allée d’arbres, avec en point de mire cet élégant château du XVIIIe siècle. Déjà de loin les toitures annoncent la couleur car elles brillent d’un éclat sans pareil avec leurs tuiles vernissées. Attention pépite !
Au Château de Sassenage, on visite la cuisine de Mélusine
À Sassenage, à côté de Grenoble, j’avais découvert la somptueuse cuisine du château à l’occasion des Journées du Patrimoine. Fraîchement restaurée, remplie de trésors et d’accessoires tous plus ingénieux, remarquablement conservés et mis en valeur, cette pièce nous en apprend beaucoup sur l’histoire de la cuisine et je m’étais promis d’y retourner pour en savoir encore plus. C’est chose faite, ma curiosité a été récompensée et je suis heureuse de partager ma visite avec vous aujourd’hui.
Michel Galabru : quelques souvenirs avec ses passages en cuisine
Ce début d’année voit la disparition de Michel Galabru, figure franche et joviale de notre patrimoine artistique. Avec sa voix reconnaissable entre toutes, son regard tendre et accrocheur, il aura accompagné plusieurs générations au théâtre et au cinéma. Pour lui rendre hommage « à ma façon », je vous ai concocté une petite sélection de 3 scènes où Michel Galabru est en cuisine. Continue reading
Le Formica, c’était formidable… et made in France
On a tous en tête de ces objets, souvenirs ou émotions qui parfois font consensus au sein d’une population ou d’une génération. J’ai déjà cité le fameux couteau électrique Moulinex dans un article sur le réveillon et j’y reviendrai certainement plus en détails prochainement. Je place le Formica® aussi dans cette catégorie. Nous avons tous été marqués par cette matière, ces couleurs. Ringard pour les uns, vintage ou tendance pour les autres, bon marché pour tout le monde, il me semblait évident de le mettre à l’honneur dans ce blog. Et pourtant, en me penchant sur l’histoire de ce matériau si courant dans nos cuisines pendant plus de trois décennies, je ne pensais pas visiter à ce point notre patrimoine, et feuilleter autant notre histoire sociétale, notre monde économique et même culturel.
Ortillopitz, la maison basque
Quand on a un esprit et des yeux de coquina, vous pensez bien que ce ne sont pas quelques jours de vacances qui vont venir à bout de ses vices. Chassez le naturel, il revient au frigo galop !
En vadrouille en plein Pays Basque, à quelques encablures de l’Espagne, j’ai eu la chance de visiter une maison basque typique du XVIIe siècle.
Ortillopitz se trouve à Sare dans les Pyrénées-Atlantiques, c’est à une dizaine de kilomètres de Saint-Jean-de-Luz dans les terres. Ici la visite est forcément guidée, ce qui permet d’en apprendre autant sur la vie des habitants de la maison que sur les coutumes, traditions et modes de vie des basques.
Revue de presse #2
Mise à jour, le 9 septembre 2015
Et voilà, j’ai passé un moment très agréable en compagnie de Michèle Caron à France Bleu Isère. Nous avons parlé du blog pendant 30 minutes, en mettant l’accent sur les articles qui évoquent plus particulièrement le patrimoine isérois.Je vous remercie tous du fond du coeur pour vos encouragements et vos compliments à l’occasion de cette expérience médiatique !
Pour celles et ceux qui n’ont pas eu la possibilité d’entendre l’émission en direct, ou les artistes qui veulent sampler « De Coquina Rerum » ;-), voici la captation audio :